Nouvelles express

Non sans une certaine émotion, nos deux aventuriers ont remis les fournitures scolaires aux enfants et sont repartis pour trois jours dans le désert. Les techniciens chargés d'installer la wifi sur le campement ont rendus les armes et donc les nouvelles se font plus rares. Arrivés aujourd'hui sur le campement à 23h passés, ils doivent encore aller voir les mécaniciens pour essayer de récupérer certaines pièces pendantes de la 4L sans oublier leur petite dose de nourriture lyophilisée pour reprendre des forces (ben non là bizaremment on les envie un peu moins;-)). Après quelques moments très chauds, d'autres glacials, d'autres sableux... ce n'est pas ça qui va les arrêter!

On attend donc de voir jusqu'où leur tuture va bien pouvoir les porter! La suite au prochaine épisode... sûrement à Marrakech! Et courage c'est certain vous êtes en tête!!

6e jour

La tente est gelée !

C’est toujours un grand soleil qui nous accompagne. Après un petit dej’ local (thé, beurre de brebis et confiture d’orange), pointage kilométrique et c’est parti pour une trois centaine de kilomètres et les premières pistes.
Nous commençons par une pause nutella . Dans les villages les enfants deviennent de plus en plus collants et essaient de nous arrêter par un peu tous les moyens.
Nous avons essayé la nourriture lyophilisée (pas pire) comme petite pause midi avant d’entrer en piste ou plutôt hors piste, pour éviter la poussière provoquée par les autres candidats. Quelques petites difficultés plus tard, nous avions bien mérité notre douche glacée dans un oued et l’apéro qui l’accompagnait.

Arrivée au bivouac d’Errachidia de nuit pour réparer le câble de frein qui s’est décroché, la plaque de protection aussi et un petit couinement de courroie…

5e jour

Sur notre beau paquebot, police, douane, change et petit dodo !

Arrivés au port, avant de sortir les voitures, concert de klaxon, et là, un mec sort un saxo pour nous faire un petit concert improvisé ; tout simplement géant !

En route pour Enjil, les différentes polices locales sont de sortie ! Tous les radars sont posés mais personne ne regarde dedans, ils nous font coucou !!Les gens cultivent les bords d’autoroute et entre les voies donc des piétons traversent, et toute la population est enthousiaste.

Seul petit problème à signaler : l’interrupteur du klaxon est mort ! Nous l’avons branché à la place des antibrouillards.

Après plusieurs heures de routes, nous voici sur notre premier campement marocain, couscous, briefing, musique, ambiance sympa.
Nous avons dépanné une équipe d’un radiateur dont on ne savait pas s’il marchait vraiment.

4ème jour

Samedi 21 février: Jaén - Algéciras

Après avoir débarrassé chiromobile de nos sacs, fournitures scolaires, table de camping, pièces de moteur et j'en passe, nous avons pu remonter le 3 étages de sous-sol avant de la recharger sur le trottoir! Eh oui, on est pas QUE con! On se fait avoir une fois, pas deux.

Après une nuit à 100€ la chambre, nous nous sommes payé un petit déj' à 1€ les 10 croissants (ca compense, ou du moins, ca donne bonne conscience!).

Allez, en route! Vamos à Algeciras en passant par Marbella. Notre chemin est bordé de champs d'oliviers, de montagne, de neige. En bref, ça vend du rêve!

Enfin arrivés! Remise du road book, courses prévisionnelles, plein d'essance et du jerrican, et des centaines de 4L partout où nous allons.

Arrivée au bivouac à Algéciras

Station d'essence envahie par nos belles 4L chez Carrefour

Une petite purge du circuit de refroidissement histoire de’ puis briefing et fête avant d’aller prendre le bateau à 5h du mat’. Un peu dur…

Voici une idée de ce que donne 1000 4L sur 1 bivouac:

Pas mal non?!

Et pour clore ces trois jours de descente dans le Sud, petite retrospective en image:

http://www.dailymotion.com/video/x8gs0j_descente-vers-le-sud-de-lespagne_auto

3ème jour

Vendredi 20 février: Hendaye - Jaén

La nuit fut fraîche... pour les autres équipages!! Premiers essais de nos duvets "quelchoua" en conditions rélles, et on doit bien avouer que c'est assez parfait! On a eu bien chaud, malgrè la température extérieure qui n'était pas excessive. Mais au moins, le soleil était au rendez-vous, la bonne humeur aussi et le paysage qui s'offrait à nos yeux au réveil était assez splendide. Une belle falaise de roches blanches découpées par le fracas des vagues dessine une côte magique, avec l'Espagne en arrière plan.

Nous partons vers 10h30 dans nos bolides après quelques vérifications techniques sur la voiture des filles (qui, il faut bien le dire, n'est pas au top de la préparation).

Nous arrivons à la frontière quelques instants plus tard. Les douaniers ont l'air plutôt sympa et la route est très dépaysante.

Alors que nous avons notre chiromobile roule bon train, l'heure du déjeuner se fait sentir. Nous nous arrêtons donc à Burgos, petite ville bien paisible mais présentant des bâtiments charmants. Nous ne nous sommes pas vraiment attardés sur l'histoire de Burgos mais avons pris le temps de nous balader à travers les ruelles et la plaza mayor (grande place de la ville).

Et comme à l'origine nous étions là pour manger, nous avons osé rentrer dans un bar anti-touristique au possible, digne de la réputation de nos amis espagnols. Les gens parlaient fort, le sol était couvert de mégots, mouchoirs, papiers, poussière et que sais-je encore... Ceci dit, una cerveza nous a fait le plus grand bien. Et comme nous avions faim, nous nous sommes laissés faire par les mets qui nous étaient présentés. Au menu: morue, calamar, un autre poisson dont on a pas bien compris le nom et du bon cochon. C'était vraiment excellent, comparé à ce à quoi a s'attendait en rentrant ici. Ceci dit, pour les femmes qui suivent un régime, nous vous déconseillons ce genre de repas, l'huile étant a priori un accompagnement sacré de leur cuisine! Qu'importe, on est là pour découvrir, et se faire plaisir...

Mais nous n'avons pas fait que manger, on a tout de même essayé de discuter avec les gens présents, notamment avec le gérant du bar et un petit vieux, très sympas mais apparement trop alcoolisés. En effet, on s'est vite rendu compte que d'une le bar était fréquenté par les mêmes personnes et aux meme heures, que deux, le serveur connaissait parfaitement bien tout cela et préparait leur verre à l'avance, et que trois, le barman buvait quasiment autant que tous les gugusses réunis. Autant vous dire que c'était assez folklorique!

Et en parlant de folklore, en voila encore un. Le premier de notre aventure! Nous nous étions garés dans un parking souterrain et au moment de repartir, un homme nous klaxonnait autant qu'il le pouvait. "Qu'est ce qu'il nous veut celui-là, on va lui montrer de quoi on est capable!". Et hop, un bon vieu coup de cucaracha dans le parking qui aurait réveillé un mort. Mais non, il ne voulait pas jouer, il voulait juste nous redonner ce qu'on avait oublié sur le toit, c'est à dire: appareil photo et son chargeur. Ils sont charmants ces Espagnols!

Mais ce n'est pas tout... 30 secondes plus tard, la barrière du parking souterrain s'élève et nous voilà partis, ou presque... Notre bonne vieille chiromobile n'a plus son coeur d'il y a 10 ans, et la voila qui cale en plein milieu de la montée!!! On y croyait pas, on avait vu ça que dans les films.

On a fini par s'en sortir quand le gardien du parking nous a réouvert la barrière et que nous avons pris de l'élan du fin fond du souterrain! OUF, on est sorti!!!

Après quelques kilomètres, appel des filles: "Au secours, on a un problème, est ce que vous auriez un alternateur en rabe??". Une fois de plus, les bons sauveurs ont gentillement déposé un de leurs 2 alternateurs dans une station service, que les filles ont réussi à venir chercher. Et c'est à ce moment qu'on peut rigoler ne fois de plus: nous venons d'apprendre qu'une autre voiture, conduite par une fille (étrange...), est passée sous un camion: voiture morte, passagères indemnes. Comme vous pouvez le constater, nous ne sommes pas tellement mysogines, mais racontons la vérité, rien que la vérité, toute la vérité... La suite du proverbe dit: "Femme dans le fossé, danger écarté!"

Bref, le reste de la route s'est déroulée sans encombre, hormis quelques bouchons au niveau de Madrid qui nous ont un peu ralenti. D'ailleurs, les paysages avoisinants Madrid sont bien plus jolis que ceux de la périphérie de Madrid.

Il est tard et nos paupières se ferment, vivement qu'on s'arrête et qu'on se trouve un hôtel sympa. Parce que bon la tente c'est sympa, mais on en aura surement assez à la fin du raid.

C'est alors qu'on décide de s'arrêtre à Puerto Lapice, une ville qui est indiqué depuis bientôt 100 bornes sur tous les panneaux d'autoroute. A priori, il devrait y avoir de quoi faire.

Que neni! La ville est déserte, strictement personne! Des barreaux à toutes les fenêtres, quelques lampadaires éclairent on ne sait ni qui ni quoi... Assez glauque.

Tant pis, on s'arrête quand même pour tenter de remettre le capot d'aplomb qui ne cesse de s'ouvrir tout seul. Marteau introuvable, terroir man fait preuve d'ingéniosité et prend la croix pour changer les roues en guise de marteau!

Allez, en route vers la prochaine grande ville. Une petite pause pipi/apéro-repas/plein bien sympathique et nous arrivons peu après à Jaén. Il y a l'air d'avoir de la vie ici.

Un homme à bord de son Range Rover ose nous accoster et nous dit que tous les ans il fait des rallyes... en 4X4!! Nous profitons de sa gentillesse pour lui demander l'adresse d'un hôtel où il nous emmène très chaleureusement. Une bonne douche, un bon gros dodo et la route jusqu'à Algéciras nous attend demain... Bonne nuit les petits!

2ème jour

Jeudi 19 février: Village départ bis. Le grand jour!

Aujourd'hui, le village départ affichait une ambiance particulièrement chaleureuse, le soleil a pointé le bout de son nez, et chacun étit fier de montrer sa belle titine. Un petit tour à la découverte de nos concurrents et là, BIM... nouvelle trouvaille: La 4L à bulles.

Après un briefing de bienvenue, 5, 4, 3, 2, 1 et hop, c'est parti! A l'assaut de nos montures (4 chevaux quand même) et le vacarme des klaxons retentissait pour quitter le stade de France.

Périph', pause pizzas (parce que bon, il faut quand même tenir la route!), A6, A10 en direction du Sud. Le simple fait de doubler des dizaines de 4L et de clamer notre cucaracha nous rend plus que content!! Et dire qu'il y en a qui sont en cours...

Il paraît qu'il y a un proverbe qui dit: "Femmes au volant, mort au tournant..."

Eh bien aujourd'hui, il a fait ses preuves! Un équipage - de filles - s'est déjà planté sur le périphérique parisien... Dommage! Et après avoir apris ça, v'la ti pas qu'une deuxième voiture, conduite encore par une fille, est passée sous un camion quelques mètres devant nous... Alors comme des gentilhommes, ces malchanceux ont été content de notre aide pour aller poser le triangle de sécurité, les rassurer, se foutre de leur gueule (euh ca non au fait!) mais aussi pour ramasser leur capot et des miettes de leur pauvre véhicule décédé avant même d'arriver en Espagne. Ah ces femmes...

En ce qui nous concerne, la route s'est plutôt très bien passée. Nous avons rencontrés d'autres raideurs sur une aire d'autoroute un peu avant Bordeaux, où nous avons décidé d'un "bon plan" pour dormir...

Nous sommes actuellement au mac do au sud de Bordeaux en compagnie des équipages avec qui nous avons roulé depuis notre rencontre.

Petite pause avant de reprendre la voiture direction Biarritz pour un premier bivouac sur la plage. Hey hey, on fait pas QUE de rigoler nous!! On est raideur ou on l'est pas.

Et voici ci-dessous le JT du 2ème jour du village-départ: http://www.dailymotion.com/video/x8fjt3_village-depart-de-paris-jour-2-le-g_auto

1er jour

Mercredi 18 février: Village départ, vérifications techniques et administratives.

Ca y est, nous y sommes. Le moment tant attendu nous ouvre ses portes. Nous voilà au pied du Stade de France, en compagnie d'un nombre de 4L assez hallucinant, toutes colorées les unes mieux que les autres.

Les préliminaires sont enfin finies, passons aux choses sérieuses!

Accompagnés par une organisation au top niveau, ces vérifications se sont déroulées sans accroc. On a juste oublié notre miroir, au cas ou on se perdrait au beau milieu du désert (Comme si c'était le genre de la maison de faire du rab!)...

Après être passés devant les mécanos, place à l'administration. Et pour une fois, celle-ci a été plus que rapide: un petit coup d'oeil vite fait sur nos papiers et hop, direction "visite médicale". Comme des grands gaillards, nous avons survécu à la terrible auscultation: simple remplissage de feuille.

Vérifications techniques de Chiromobile!

A la suite de toutes ces mises au point, les bretons, aimables comme toujours, nous ont convié à un petit déjeuner. Très sympa, sous une ambiance "marocaine" déjà présente avec en prime, séances de massage par des masseurs-kinésithérapeutes... Va falloir que la chiro s'impose un jour (avec un stand de masseurs-kiné et une école d'ostéo comme sponsor officiel, on a du pain sur la planche: 5 et 6èmes années: à vos mains, prêts, partez!!!).

Puis on a glandouillé un peu, on a découvert de loin quelques autres participants (notamment l'équipe portugaise, avec plus de drapeaux que de carrosserie m'enfin, on ne les avait pas prévenu que les voiture ne roulent pas à la voile!).

Nous avons quand même eu le temps de décerner le prix de la plus belle 4L, en voici un portrait:

Capot en forme de dunes, avec en prime, le schéma du trajet à parcourir (Paris - Marrakech). Assez sympa. Et comme ça ne suffisait pas, ils ont bien blindé leur voiture, avec une galerie telles qu'on les aime en rally: Roues de secours, jerricans, phares de toit, échappement latéral, enfin tout qui va quoi!

En bref, une première approche non inintéressante, des gens sympas, accueillants, une ambiance de vacances (cool!!!!), manque plus que le soleil afin que tout aille pour le mieux.

Et pour vous mettre dans le bain, un petit aperçu en image ici: http://www.dailymotion.com/video/x8fj7j_village-depart-de-paris-jour-1_auto